mercredi 11 mars 2020

11 mars : de Tiruvannamalai à Vellore


Lever à 4 h 20 du matin pour moi, car je veux assister à mon cours à l'université comme si j'y étais, grâce à l'aide de ma coéquipière préférée du cours.  Je vais donc m'installer sur la terrasse, en croisant les doigts pour que la connexion soit bonne (c'est rare), il fait encore noir, mais un voisin a décidé que c'était la bonne heure pour mettre sa musique à fond...


J'installe l'ordinateur, le téléphone, ma coéquipière me confirme sa présence et m'informe des directives de l'enseignante.  Je travaillerai ainsi 3 heures, presque comme si j'y étais, commentaires de l'enseignante sur mon travail inclus.  C'est quand même pratique Internet!  Le jour se lève tranquillement.






Jacques me rejoint vers 7 h 30, le fils du propriétaire nous prépare un café (pour moi), des oeufs durs et une salade de fruits, et nous déjeunons tranquillement avant d'aller préparer nos bagages pour repartir à l'aventure.

Notre belle petit chambre semi-ronde (pour que les chakras soient bien alignés, dixit le propriétaire).


Ma  moto fait encore des siennes en partant (ou plutôt, en ne partant pas), la batterie a décidément des problèmes et même le kickstarter ne veut rien savoir.  Elle finit quand même par partir, cale, repart... Beurk.  Je sais déjà que je devrai faire très attention au début pour qu'elle ne cale pas en pleine rue dès que je ralentirai.

Nous saluons Bala (le proprio) et Ramal (son fils), celui-ci nous serre dans ses bras (petite pensée pour la Covid-19), et nous partons.  Aujourd'hui, nous allons à Vellore, une grande ville à une centaine de km de là.  Pas de petites routes aujourd'hui, nous n'avons pas le choix de prendre une route assez occupée, qui passe à travers de nombreux villages, toujours un défi à traverser! Il faut même faire attention aux singes qui traversent sans regarder ha ha.


L'entrée dans Vellore s'avère particulièrement épique, alors que la circulation est complètement démentielle et que les indications de Google Maps ne réussissent pas à nous empêcher de nous perdre allègrement dans les petites rues bondées de tuktuks et de motos qui veulent tous passer en premier.  On pratique extensivement notre conduite à très basse vitesse et nos réflexes!


Nous finissons enfin par trouver l'hôtel, très beau, très chic, mais situé juste à côté d'une grosse autoroute. Méchant changement de notre dernier hébergement en pleine campagne!  Nous stationnons nos motos et la gardienne de sécurité vient les surveiller pendant que nous montons nos bagages à notre belle chambre (en ascenseur, s'il-vous-plait!).





On se repose un peu de nos émotions, on étale bien nos bagages un peu partout pour se sentir comme chez nous, et on ressort pour aller diner dans un restaurant que j'ai repéré dans Trip Advisor et qui se situe à seulement 6 minutes de marche de l'hôtel.  C'est vraiment un beau restaurant, très chic, avec beaucoup de personnel très classe.  On a comme d'habitude un peu de mal à choisir nos plats.  Finalement ce sera du mouton pour moi (bof) et du riz au poulet pour Jacques. On nous apporte des sortes de Tostitos comme entrée, avec 3 sortes de sauces délicieuses.  Et, comme c'est la coutume, nos plats sont partagés entre nous deux.  Coutume un peu surprenante mais que j'aime bien. L'addition est présentée dans une jolie boîte, qui contient aussi des cristaux de sucre et de l'anis râpé (?) à machouiller pour l'haleine (et tant pis pour le Covid!).



Nous attendons ensuite de nous faire interpeller par un chauffeur de tuktuk, ce qui ne tarde pas, évidemment, et nous lui demandons de nous amener au Fort de Vellore, une forteresse qui abrite aussi un temple.


On tuktuke sportivement jusqu'à la forteresse, puis nous visitons le temple assez rapidement (bon, ok, j'avoue, on commence à être blasés) avant de grimper sur les murailles de la forteresse pour en faire le tour (1,7 km)









Retour ensuite en tuktuk à l'hôtel et repos jusqu'au souper.

Nous retournons au même restaurant vers 20 h 15.  Il est désert mais il se remplira progressivement avec des familles à partir de 21 h.  Nous commandons un peu au pif et sentons qu'il y a un problème quand la serveuse appelle le grand boss.  Celui-ci nous dit que ce que nous avons commandé, c'est comme du gravy et que cela ne se mange pas vraiment tout seul.  Oups.  Sur sa suggestion, nous commandons du riz et du pain plat (genre naan, mais pas naan). Mon "gravy" au poisson est délicieux.  Nous commandons une mousse au chocolat pour dessert, pas très mousse mais très bonne.  Le patron nous fait un doggy bag qui nous embarrasse un peu, mais on ne veut pas gaspiller non plus.  On cherche des mendiants sur le chemin du retour, sans succès, et on finit par l'offrir aux employés de l'hôtel qui semblent bien contents.

Dodo!

Un résumé en vidéo de notre journée de moto : 

Le trajet (83 km en moto)


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