dimanche 8 mars 2020

8 mars : de Mahabalipuram à Gingee

Comme d'habitude, nous prenons beaucoup de temps pour tout ramasser, faire nos bagages et, surtout, les attacher sécuritairement sur les motos.

Nous partons donc assez tard en matinée, alors que le soleil plombe déjà.  Heureusement, en moto, on a moins chaud, donc c'est très supportable.

Nous nous dirigeons vers Gingee, à 115 km de là.   Je n'ai rien réservé, car il est possible que nous continuions un autre 40 km après Gingee pour rejoindre une ville plus grande avec plus de choix d'hôtels.

Les petites routes de campagne succèdent aux autoroutes (décidément, Google Maps ne connaît pas bien ses autoroutes indiennes, je lui avais demandé un trajet sans autoroutes!), et on passe de la zénitude au stress extrême.

Zénitude

Stress

Alors que nous sommes sur une autoroute particulièrement impressionnante, nous décidons de nous arrêter pour manger dans un  des nombreux Coffee 99 qui poussent le long de cette autoroute.  Évidemment, nous sommes en plein territoire exclusif indien-pas-de-touristes en vue, tout est écrit en tamoul et même les plats écrits en anglais ne nous disent absolument rien.  Je choisis au pif un masala danai (ou qq chose comme ça), c'est délicieux même si un peu dur à manger avec une seule main.



Nous repartons ensuite sur l'autoroute avant d'en sortir quelques kilomètres plus loin pour prendre la plus jolie petite route de la journée.  Une magnifique balade au milieu des champs et des rizières.

Arrivés à Gingee vers 13 h 30, nous nous dirigeons directement vers le fort de Gingee, un des attraits principaux de la ville.  Ça a l'air en effet magnifique avec des forteresses surplombant les collines environnantes, mais nous sommes un peu embarrassés par nos sacs, que nous ne pouvons pas laisser sur nos motos sans surveillance.

Comme nous sommes aussi fatigués de conduire, nous décidons de trouver un hôtel, de relaxer et de revenir tôt demain matin pour la visite des forts, avant qu'il fasse 38 degrés à l'ombre comme cet après-midi.

Très dur de trouver un hôtel, il y en a peu, ils n'ont pas de supers "reviews" et ils sont tous pleins.  Nous finissons par trouver celui dont personne n'a voulu, le Spot On, à 12 $ la nuit, ventilateur et toilette turque dans la chambre.  Bon.




Nous nous reposons une heure ou deux avant de trouver le courage de ressortir dans cette ville où tout est écrit en tamoul et où nous passerons pour des bêtes curieuses auprès de la population.

Petite émotion quand on ne trouve qu'un seul de nos deux sacs dans la chambre, je me souviens que c'est le gars à l'accueil qui l'avait rentré dans la chambre, Jacques court lui demander où il a mis le sac, mais entretemps je le retrouve bien rangé dans l'unique petit meuble de la chambre.  Ouf!
Première destination : une boulangerie pour acheter de quoi déjeuner demain matin (les restaus avec crêpes et oeufs risquent d'être un peu durs à trouver ).

On s'éloigne de la cacophonie de la rue principale en prenant des petites rues adjacentes, on se perd, ce qui fait bien rigoler de petites musulmanes qui avaient déjà rigolé en nous voyant passer une première fois, on trouve la boulangerie, on achète ce qui ressemble le plus à du pain et à du gâteau des anges (surprise demain matin!) et on revient vers l'hôtel par un autre chemin qui nous amène en plein dans le Gandhi Bazaar, un vrai bazar dans tous les sens du mot!




On finit par peut-être trouver le restaurant recherché (on cherche le restaurant Surya's, de l'hôtel du même nom, mais tout est écrit en tamoul, comment savoir???), on s'installe, le serveur vient nous parler en tamoul, on suppose qu'il veut savoir ce que l'on veut, Jacques dit "Rice, vegetables" le serveur semble incertain, et finit par nous proposer "chapatis?".  Aucune idée c'est quoi, mais ça sonne familier, alors on dit oui oui, le serveur est content et nous aussi.  Il nous arrive ensuite avec un genre de seau rempli de sauce aux légumes, rajoute des pains naans (ah tiens, non, c'est ça des chapatis!) dans notre assiette, verse deux louches de sauce dessus, et voilà.  À nous de manger ça avec une seule main. 


On se débrouille pas si mal, mais on a à peine entamé le seau de ragoût et on réalise qu'il sera sûrement revidé dans un seau commun.  M'enfin.

Retour à l'hôtel ensuite et soirée relax.

Un résumé de notre balade de moto en vidéo : 

Notre trajet (121 km en moto): 



2 commentaires:

  1. Vous êtes fous, entre les voitures de chaque coté, en plein milieu vous devez être suicidaires
    Denise

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  2. Pas d'inquiétude, ça a l'air pire que c'est et on ne roule vraiment pas vite!

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